Les fêtes
Il paraît que l’Église protestante unie du Crestois aime beaucoup faire la fête, et en particulier se réunir autour de repas conviviaux... Venez vérifier par vous-mêmes !
Une nécessité en Église ?
Le sociologue Émile Durkheim, dans son livre Les formes élémentaires de la vie religieuse (1912), affirme que les fêtes sont des moments où les membres d'une communauté se réunissent pour célébrer leurs valeurs et leurs croyances communes. Ces fêtes permettent aux gens de se sentir connectés les uns aux autres et à un plus grand ensemble. Elles renforcent également le sentiment d'identité collective et de solidarité.
Durkheim a également écrit que les fêtes peuvent être un moyen de résoudre les conflits et les tensions sociales. Lorsque les gens se réunissent pour célébrer leurs valeurs communes, ils sont plus susceptibles de se comprendre et de se tolérer. Cela peut aider à créer un climat de paix et de cohésion sociale.
Forts de ce constat sociologique de plus d'un siècle, le Conseil presbytéral a estimé à l'été 2003 que les fêtes devaient jouer un rôle plus important dans notre vie d'Église. Vu que les fêtes permettent d'apprendre à se connaître, de resserrer les liens de la communauté, de résoudre les conflits (s'il devait y en avoir !) et de créer un climat de paix et de cohésion sociale, il a été décidé d'organiser une grande soupe au lard... Et elle fut un succès dépassant les prévisions.
Une liste non exhaustive
Voici quelques exemples de fêtes vécues communautairement :
- les fêtes carillonnées, telles que Noël, Pâques, l'Ascension, la Pentecôte et aussi le temps de l'Avent et la veillée de Noël : ces temps forts rassemblent la communauté, toutes générations confondues, au temple autour de la Bonne Nouvelle. Elles sont généralement suivies d'un apéritif ;
- les fêtes conviviales (avec repas) : la soupe au lard (1er dimanche de décembre), le barbecue géant (1er dimanche de juillet), le pique-nique de Clos-Rond (fin juillet), la fête du temple de Saillans (octobre ou novembre), la fête dans le parc du presbytère de Blacons (mai-juin), l'ensemble Val de Drôme (à l'Ascension) ;
- les fêtes mémorielles : le culte de rentrée (début septembre), la Réformation (autour du 31 octobre), Clos-rond (été), les occasions spéciales (ex : bicentaire du temple de Crest) ;
- les fêtes à l'occasion des Assemblées générales : association cultuelle, Entraide fraternelle, ARBRE.
Toutes ces fêtes sont des possibilités de réunir les gens (paroissiens ou non), d'entretenir le sentiment d'appartenance à un groupe, de partager des valeurs communes... et de passer du bon temps. Vraiment, les fêtes renforcent le collectif, la solidarité et la dynamique d'Église.
Qui a dit que les protestants s'habillent en noir, sont austères et ne savent pas faire la fête ?